Les Français en Acadie - L’histoire et ses drames

Publié le par jdor

Par Marie-Hélène Morot-Sir

Lorsque les Français ont posé le pied, en 1604, sur cette terre autrefois découverte par Jean Verrazano, ils l’appelèrent tout simplement du nom que ce navigateur lui avait donné, il l’avait en effet baptisé Arcadie l’ayant trouvé aussi prospère et aussi florissante que ces merveilleux, et célèbres, jardins grecs de l’Arcadie. Ce nom est-il réellement venu de là ou bien d’un mot des Amérindiens Micmac ? Quoiqu’il en soit, petit à petit, le nom d’origine s’est transformé en Acadie, puis les enfants de ces Français nés sur cette terre d’Acadie se sont appelés tout simplement Acadiens. Ces Français, venus pour la majorité de la région du Poitou, étaient en très petit nombre, et cela ne les encouragea pas à vouloir prendre position entre les Anglais de Nouvelle Angleterre situés le long de l’Atlantique, ou les Français de Nouvelle France installés le long du fleuve Saint Laurent, ils s’appelèrent eux-mêmes Français neutres, ce que les Anglais traduisirent en French Neutral !

Construction d'une digue à Grand-Pré - Peinture de Lewis Parker - http://joachimleblanc.com/vieacad.htm

digue.jpgCette situation dura un siècle et demi, malgré des périodes où, à cause des différents traités de Paix qui avaient lieu à la fin de guerres européennes, l’Acadie passait quelques temps entre les mains de l’Angleterre puis, par le traité de paix suivant, quelques années plus tard, elle était rendue à la France… Les Acadiens s’accommodaient de ces situations en continuant tranquillement leur vie, leurs différentes cultures, leurs plantations, leurs travaux. Ils avaient apporté de France les techniques qui leur permettaient de gagner des terres sur la mer. Ces techniques en terres endiguées ont fait partie de la vie de l’agriculture acadienne dès leur arrivée, mais cette construction de digues demandait un travail prodigieux, tant pour les mettre en place que pour les entretenir ce qui requérait une grande entraide entre les voisins. On a vu construire ces digues autour de Port Royal (aujourd’hui Annapolis) mais aussi dans la région des Mines où des travaux importants avaient été entrepris, en vue de l’exploitation agricole de cet immense marais… Leur niveau de vie était élevé, les Acadiens vivaient dans des maisons agréables, ils avaient également des troupeaux, certains s’adonnaient aussi à la pêche, ils avaient une nourriture variée grâce à tout le travail qu’ils fournissaient et à tout ce qu’ils arrivaient à produire, et tous s’entendaient merveilleusement avec leurs proches voisins les Amérindiens Micmac. Ces derniers qui, auparavant, vivaient de la cueillette de la pêche ou de la chasse, n’avaient jamais aussi bien mangé que depuis l’arrivée des Français, et les colonies de Nouvelle Angleterre leur achetaient même leurs produits ! 

Les Anglais avaient bien essayé de leur faire signer le serment d’allégeance à la couronne d’Angleterre toutes les fois où ils avaient eu quelques années l’Acadie en leur possession, craignant plus que tout que ces Français de « Scotia Nova », comme ils avaient eux-mêmes rebaptisé l’Acadie, n’aillent soutenir les Français de Nouvelle France, cette Nouvelle France qu’ils n’avaient de cesse de vouloir envahir et conquérir, cette Nouvelle France qui les empêchait de s’approprier tout le reste du Continent Nord-Américain, mais les Français d’Acadie leur répétaient à satiété qu’ils étaient neutres, un point c’est tout. Ils ne voulaient surtout pas qu’en signant ce serment d’allégeance, les Anglais puissent un jour les envoyer combattre les Français des bords du Saint Laurent ou encore que les Anglais leur interdisent leur religion catholique.    

Et puis, tristement, l’Acadie est tombée réellement et pour de bon dans l’escarcelle anglaise ! Les Acadiens ont continué malgré tout leur vie sans réellement s’apercevoir au commencement combien les nouveaux dirigeants anglais et les colons anglo-saxons qui commençaient à arriver, leur enviaient leurs si bonnes terres, mais au fur et à mesure que ces nouveaux arrivants étaient de plus en plus nombreux, ils disaient ne pas comprendre pourquoi on ne leur attribuait pas d’office, les terres des Français. Ainsi au bout de quelques années, ils prirent prétexte que ces Acadiens ne voulaient toujours pas signer le fameux serment d’allégeance, pour les refouler totalement de chez eux, afin de leurs prendre ces terres qu’ils avaient pourtant défrichées, et sur lesquelles ils avaient depuis plus de cent cinquante ans planté solidement leurs racines… Depuis le traité d’Utrecht, en 1713, qui donnait l’Acadie à l’Angleterre, du côté de la France, il était très important que les Anglais respectent les limites de la Nouvelle Ecosse et ne franchissent pas la frontière qui était située au niveau de  l’isthme de Chignectou.

http://cours-toujours.blogspot.com/2009/08/samedi-15-aout-fete-nationale-acadienne.html

Beausejour.jpgPour cela, les Français, sur l’avis de la Galissonnière, chef d’escadre et commissaire du Roi de France, construisirent à cet endroit, le fort de Beauséjour,  en 1751, ce qui permit, durant quatre ans, aux Anglais de ne pas s’étendre. En même temps, les Français incitèrent les Acadiens à venir du côté français reconstruire en quelque sorte une nouvelle Acadie... Mais comment laisser sa maison, ses terres, ses cultures ? Beaucoup ne pouvaient s’y résoudre… Pourtant, les Anglais commençaient sérieusement à vouloir les chasser et à brûler leurs villages. Dans un même temps les Acadiens, aidés des Français et des Amérindiens, lançaient des attaques contre les établissements anglais, afin qu’ils respectent la frontière, mais les Anglais ripostaient en brûlant à nouveau fermes et villages… L’abbé le Guerne, au moment d’une attaque anglaise sur le village de petit Codiac, aida les habitants à se sauver, pendant que Charles de Boishebert, avec une vingtaine de soldats français et une centaine d’Amérindiens, se portaient eux aussi au secours des Acadiens, en surprenant le colonel anglais Freye et ses trois cents hommes en train d’incendier l’église de Petit Codiac, les Français leur tombèrent littéralement dessus, en tuèrent et en blessèrent un très grand nombre, et en trois heures à peine, ils parvinrent à faire remonter dans leurs bateaux les autres soldats Anglais restés debout, certains complètement terrorisés en voulant les atteindre, sautèrent malencontreusement  trop rapidement et se noyèrent... L’abbé le Guerne rapporta que cette action des Français en si petit nombre par rapport aux Anglais fit davantage pour les faire trembler que tous les canons du fort Beauséjour ! A la suite de cela, cet ennemi implacable hésita quelques temps avant de reprendre son œuvre destructrice et incendiaire, ainsi que sa chasse ignominieuse à l’homme, ce qui permit à deux cent cinquante familles de pouvoir moissonner leurs récoltes avant de fuir et de se mettre à l’abri du côté Français.

Plusieurs tentatives seront menées par la France au cours des différentes années, pour venir reprendre l’Acadie et aider les Acadiens, y compris par le gouverneur de la forteresse de Louisbourg sur l’île Royale, toute proche. Entre autres, il envoya des corsaires et des flibustiers arraisonner les navires marchands anglais, qui circulaient entre Terre Neuve et les colonies de Nouvelle Angleterre, cela parvint à désorganiser totalement le commerce de Boston durant un moment, également il y eut les soldats Français de Louisbourg qui tentèrent de reprendre Port Royal, enfin une flotte importante de dix-huit vaisseaux de ligne, huit frégates et trente-cinq navires de transports de troupes avec huit cent canons, trois mille soldats et mille cinq cents marins est alors constituée et tout semblait en effet possible avec un tel déploiement de force… y compris de reprendre la forteresse de Louisbourg qui était tombée, elle aussi, entre les mains des Anglais en 1745.

http://en.wikipedia.org/wiki/Father_Le_Loutre%27s_War

300px-Abbe_Le_Loutre.jpgDe son côté, le gouverneur de la Nouvelle France avait envoyé six cents canadiens commandés par Nicolas Roch de Ramezay, cette expédition devant soutenir la stratégie de l’escadre du duc d’Anville, et n’oublions pas l’abbé Le Loutre, il avait passé l’hiver avec ses Micmac près des Mines, se tenant prêt, lui aussi, pour aider la flotte française sur place... L’abbé Le Loutre était un redoutable adversaire des Anglais, à la tête de ses Micmac, ils les harcelaient sans cesse, sauvant autant d’Acadiens que possible.

Pourtant rien ne se passa comme prévu, la flotte joua de malheurs, une épidémie de peste ravagea les marins et les soldats, des tempêtes éparpillèrent les navires de l’escadre, durant les trois mois de la traversée, certains navires trop avariés eurent le plus grand mal à rentrer en France par la suite… A peine si un quart de la flotte du duc d’Anville parvint devant Chibouctouk (Halifax), elle y sera ravitaillée par les Acadiens, mais mille hommes de plus moururent encore dans les jours qui suivirent leur arrivée, le duc décéda, lui aussi, le 16 septembre 1746. La tête de cet extraordinaire abbé Le Loutre avait été mise à prix par les Anglais, il dut rentrer en France avec les restes de la flotte française pour y échapper.

L’Acadie, comme la Nouvelle France, n’ont pas manqué de ces personnes au grand courage, à la valeur incommensurable et généreuse, si généreuse même qu’une fois mortes on les désigne sous le nom de héros ! A ces quelques noms évoqués, il ne faut pas manquer de rajouter celui de Jean Vincent d’Abbadie, baron de Saint Castin, qui avec ses Amérindiens Abénaquis soutenait, lui aussi, les Acadiens, terrorisant les colons anglo-saxons, les Abénaquis étaient les plus redoutables alliés des Français   avec Saint Castin à leur tête. Ce dernier avait épousé une jeune Abénaquis et faisait donc, depuis lors, totalement partie de cette tribu, adopté comme un des leurs.

Contraints par le fort des Français, Beauséjour, qui les obligeait à respecter la frontière à l’isthme de Chignectou, les Anglais, assez furibonds, construisirent, juste en face de celui-ci, leur propre fort, le fort Lawrence. Comprenant que les choses allaient finir par se gâter, les Français insistèrent auprès des Acadiens restés du côté anglais pour qu’ils les rejoignent, afin qu’ils soient plus à même de les protéger, évidemment certains acceptèrent mais un grand nombre ne pouvait toujours pas se résoudre à quitter leurs maisons et leurs biens. Les Anglais rassemblèrent alors toute une armée sous le commandement de Charles Lawrence, poussé par le gouverneur du Massachussetts,  ils s’emparèrent du fort Beauséjour, le 3 juin 1755, tout un plan avait été prévu pour déloger à présent et une bonne fois pour toutes, tous ces Français d’Acadie. Dès lors, les Acadiens qui n’étaient pas passés du côté français allaient se retrouver seuls, livrés sans défense aux troupes anglaises, qui en conquérants qu’ils étaient, allaient tout mettre en œuvre pour « nettoyer ces Acadiens » qui depuis toutes ces années occupaient d’office, toutes les bonnes terres…

L'Ordre de déportation - Toile de Claude Picard - http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/Nlle-France-Acadie.htm

acadiens-deportation-image.jpgL’opération la plus importante allait durer de septembre 1755 à décembre, cette ignoble déportation sera appelée pudiquement « le grand dérangement ». Le gouverneur anglais affrétera tout exprès quarante-huit navires, pour transporter ces malheureux proscrits, arrachés sans qu’ils aient eu le temps d’emporter quoique ce soit avec eux, à une vie organisée et à leurs familles. Pour être certains qu’ils ne reviendraient pas, les Anglais s’acharnèrent à brûler leurs fermes, leurs troupeaux, leurs granges, leurs cultures, leurs églises et tous leurs villages. Ils les entassèrent sur des bateaux, séparant les familles, les femmes, les enfants, les hommes, et ils les déportèrent sans un seul serrement de cœur. John Winslow, le capitaine anglais chargé de la déportation des habitants du village de Grand Pré, écrira dans son journal combien c’était fatigant, de pouvoir faire correctement son travail pour faire monter tous ces gens sur les bateaux, au milieu des cris, des pleurs de tous ceux qui étaient arrachés à leurs familles, sans savoir où on allait les emmener, ainsi que ceux qui étaient désespérés depuis les bateaux en pleine mer, lorsqu’ils apercevaient au loin leur maisons en flamme…

http://www.sabix.org/bulletin/b38/bodelle.html

38-4.jpgLe gouverneur de la colonie de Nouvelle Angleterre, du Massachussetts, William Shirley, joua un rôle non négligeable dans ces horreurs, il influença Charles Lawrence, alors lieutenant-colonel de la Nouvelle Ecosse et avec lui tous les extrémistes protestants puritains, ceux-là mêmes qui jalousaient, plus que tout, les Français d’Acadie, et ne voulaient qu’une chose s’emparer de leurs terres, poussant à cette éradication, à ce génocide terrible des Acadiens, sans retenue ! Des bateaux trop surchargés firent ainsi naufrage avec tous les passagers, d’autres amenèrent leur triste cargaison dans leurs propres colonies de Nouvelle Angleterre qui n’en voulaient pas et qui les maltraitèrent tels de vulgaires prisonniers dont ils espéraient même toucher des indemnités de Londres, et sur qui ils n’hésitaient pas à tirer, lorsque certains, voulant fuir cette vie misérable, essayaient de tenter de rejoindre la Nouvelle France. Pour cela, beaucoup n’hésitèrent pas à franchir à pied les huit cents kilomètres ou davantage, depuis la Caroline, le Maryland ou la Virginie. Les anglo-saxons protestants leur faisaient subir les pires humiliations du fait qu’ils étaient catholiques… sauf dans la colonie du Maryland, cette terre de Mary, ancienne reine anglaise catholique, où les personnes étaient davantage compatissantes envers le malheur de ces catholiques français !

Des navires, chargés de prisonniers acadiens prirent aussi la direction de Londres, certains n’arrivèrent jamais à destination, lors d’une tempête, ils coulèrent en haute mer, les prisonniers ayant été si entassés dans les cales, que les bateaux étaient trop surchargés. D’autres bateaux parvinrent jusqu’à Londres et les Acadiens furent enfermés durant plus de sept ans dans les geôles de la capitale anglaise, jusqu’à ce que le roi de France arrive, grâce à des négociations, à les faire traverser la Manche et revenir en France.

D’autres bateaux atteignirent les côtes françaises où les autorités mirent tout en œuvre pour loger et donner des terres où installer ces pauvres réfugiés mais cela prit néanmoins trop de temps ne permettant pas à tous d’apprécier vraiment dans ces conditions, leur retour sur le sol de leur mère patrie. Puis, après plusieurs années,  ayant enfin eu des nouvelles des membres de leurs familles, éparpillés dans les colonies anglaises d’Amérique, ils apprirent que certains avaient atteint la Louisiane, alors le désir fou de les retrouver, poussa certains d’entre eux, à s’embarquer et à retraverser l’océan.

Parmi tous les Acadiens, il y en a eu un très grand nombre, environ près de quatre mille, qui réussirent à s’échapper dans les bois et à ne pas être déportés, ils survivront grâce aux Amérindiens Micmac et Etchemin. Tout en essayant de s’éloigner de leur Acadie envahie par les ennemis d’Angleterre, ils ont tenté de remonter eux aussi vers la Nouvelle France, d’atteindre la Baie des Chaleurs, la rivière Saint Jean, la Ristigouche et  la Gaspésie. Ils pouvaient facilement se cacher dans les bois et le long des rivières, aidés des Amérindiens, heureusement car les Anglais, même plusieurs années encore plus tard, les recherchaient toujours, sachant qu’ils étaient en nombre élevé au fond des bois. Tous essayaient d’échapper aux rafles anglaises en remontant vers la Nouvelle France, mais beaucoup sont morts d’épuisement, de faim ou encore de froid. Ils passèrent l’hiver 1756-57 à Miramichi, où l’officier Charles de Boishébert et ses troupes, envoyés par le gouverneur de la Nouvelle France pour leur venir en aide, avait installé un camp de réfugiés. Les Acadiens s’y étaient regroupés avec les Amérindiens, mais l’hiver fut si rude à Miramichi, la nourriture manqua si cruellement, le froid fut si terrible, qu’ils en furent réduits à manger le cuir de leurs bottes pour survivre… mais ils furent nombreux à mourir !

http://www.cajunmafia.com/category/cajun-history/english-deception/acadia-governor-charles-lawrence

governor_charles_lawrence.jpgCharles Lawrence sera grandement récompensé en devenant gouverneur de la Nouvelle Ecosse, en 1756, ce qui lui permettra de continuer à poursuivre et à déporter tous les Acadiens qu’il pourra faire trouver par ses troupes. Cet homme décédera en 1760 après un simple coup de froid, et les siècles et les siècles et même jusqu’à la fin des temps, le condamneront à jamais pour son manque total d’humanité, lui et tous ceux qui y ont participé.

Toutes ces horreurs qui ont été perpétrées contre d’autres êtres humains, auront été non seulement infructueuses mais inhumaines et, de plus, totalement inutiles pour les Anglais ! En effet, cette déportation qui engendra tant de malheurs et de drames pour un si grand nombre de personnes et de familles, s’est révélée en fin de compte tout à fait superflu puisque en 1763 le traité de Paris cédera la totalité de la Nouvelle France aux Anglais.

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A
Nous ne connaissions pas parfaitement tous ces détails que nous donne madame Marie-Hélène Morot-Sir sur cet épouvantable " grand dérangement " des Acadiens.. Au Québec il y a parfois du dénigrement<br /> envers eux, on leur reproche de ne pas vouloir faire un pays indépendant avec nous.. et d'autres choses encore.. tout comme on dénigre les Amérindiens.. il semble que nous ayons oublié tout ce qui<br /> nous lie.. Alors c'est encore plus important de connaître notre Histoire, je vous remercie à nouveau de faire passer ces articles de notre Histoire.. Anne joliet
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J
<br /> <br /> Et vous avez la suite plubliée à l'instant ! Merci pour votre présence et vos commentaires<br /> <br /> <br /> Jean Dornac<br /> <br /> <br /> <br />
V
Monsieur Dornac, je vous remercie d'avoir été mon intermédiaire auprès de Marie-Hélène Morot-Sir au sujet d'un article sur les Acadiens.. j'ai été très retourné en le lisant, je ne connaissais pas<br /> tous ces terribles détails.. Que sont devenus les Acadiens par la suite?.. j'apprécie beaucoup la forme d'écriture de ces textes sur la Nouvelle France qui attire tant le lecteur et lui en apprend<br /> autant..<br /> Bien cordialement à vous et à madame Morot-Sir
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J
<br /> <br /> C'est Madame Morot-Sir qui lisant vos commentaires et votre demande qui a pris l'initiative d'écrire ce texte. Il y aura une suite, dès demain. Et, comme vous, grâce à elle, je découvre, moi<br /> aussi, cette tragédie.<br /> <br /> <br /> Merci pour votre présence<br /> <br /> <br /> <br />