Crise Mondiale : Et si l’issue devait être la Troisième Guerre Mondiale ?

Publié le par jdor

Cet article n’est pas écrit par un « complotiste » comme on pourrait l’imaginer de prime abord. C’est autrement plus sérieux. A sa lecture, on comprend mieux, pourquoi l’UMP voudrait tant que s’instaure « l’allégeance aux armes ». Il faut bien, dans la perspective d’un nouveau conflit mondial, désarmer les éventuelles résistances des citoyens qui n’ont aucune envie de tuer des inconnus et mourir pour que les caisses des créanciers et des fabricants d’armes se remplissent à nouveau jusqu’à déborder. On comprend mieux aussi, pourquoi toute cette xénophobie contre les étrangers, surtout les musulmans car il faut éloigner ceux qui ne seraient pas suffisamment « patriotiques » pour « mourir pour la France ». Comment douter encore, que ce monde, celui des dirigeants est totalement fou ?... (Jean Dornac)

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La Chine met en garde les États-Unis, le Canada (oui, le Canada) et la France

Richard Le Hir - Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95) - Tribune libre de Vigile - mercredi 30 novembre 2011

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais certains mots impensables il y a encore dix ans se sont mis soudainement à apparaître de plus en plus fréquemment. Des mots qu’on croyait avoir été relégués dans les greniers de l’histoire. Tout a commencé avec la guerre en Irak, puis la guerre en Afghanistan, l’intervention de la Russie en Géorgie en 2008, cette année l’intervention des forces de l’OTAN en Libye sous le commandement du lieutenant-général Charles Bouchard, un canadien que certains n’hésitent pas à taxer de « criminel de guerre ».

Ces derniers mois, la cadence s’est accélérée. Ce fut d’abord un ministre polonais qui évoqua la perspective d’une autre guerre en Europe dans le contexte de la crise du surendettement des pays membres de l’Union Européenne, et le premier ministre français François Fillon déclarait il y a environ trois semaines que « l’absence d’accord pour sauver l’euro pourrait conduire à des risques de guerre ». Comme dit l’autre, « On rit p’us ».

Ces propos alarmistes ont trouvé écho dans les milieux financiers, comme l’illustrent les propos de certains analystes français chevronnés tels que Françoise Garteiser ou encore Olivier Delamarche. Notez bien ce qu’il dit :

« Comment se finissent toutes ces crises ? Toujours mal… On espère régler un problème de dette avec de la dette… À un moment, il faut aller voir les créanciers et les regarder droit dans les yeux en leur disant : « Je ne vous rembourse pas »… Il n’y a plus de retour en arrière possible… Ça peut aller jusqu´à une guerre : en histoire, ça s’est toujours soldé comme ça. »

Mais la crise actuelle n’est pas que financière. Elle revêt aussi des aspects géostratégiques importants qui ont commencé à apparaître très crûment ces dernières semaines. Ainsi, cette déclaration du président russe Medvedev dans laquelle il prévenait dans les termes les plus forts que son pays ne resterait pas indifférent à une action contre la Syrie.

Ces jours derniers, les Russes ont augmenté la pression en menaçant de prendre exemple sur le Pakistan, et de bloquer les routes de ravitaillement logistique des forces de l’Otan vers l’Afghanistan qui passent par leur territoire, et en positionnant leur porte-avion Amiral Kouznetsov au large des côtes syriennes.

Et la Chine, sur la même longueur d’ondes que la Russie sur la Syrie, a franchi aujourd’hui une autre étape dans l’escalade en avertissant très clairement la communauté internationale, et en visant nommément les États-Unis, le Canada (oui, le Canada ! Au bulletin de nouvelles chinois !) et la France, qu’elle n’hésiterait pas à protéger l’Iran contre toute agression, même au risque d’une Troisième Guerre Mondiale. 

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Pour ceux d’entre vous qui se demanderaient ce que vient faire le Canada là-dedans, sachez que « notre » bon gouvernement fédéral s’apprête à signer un traité de « coopération militaire » avec Israël. Je vous cite à cet égard un reportage de TVA du 16 novembre dernier.

« Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, prédit qu’il y aura un nouvel accord de coopération militaire avec le Canada d’ici environ « 30 jours ».

Lors d’une conférence de presse au quartier général de la Défense nationale à Ottawa, le ministre Barak a louangé la profonde collaboration entre les militaires canadiens et israéliens ».

Et vous savez qu’Israël et l’Iran, c’est le feu et l’eau.

Il fut un temps où le Canada était perçu comme une force de paix dans le monde. "C’était le beau temps des Casques bleus". Cette époque est bel et bien révolue. Au rythme où vont les choses, il faudra bientôt cacher son passeport canadien quand on voyage. Décidément, M. Harper, vous voulez vraiment que le Québec devienne indépendant. Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie.

Source : http://www.vigile.net/Et-si-l-issue-devait-etre-la

 

 

Publié dans Réflexions

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